Défavorable. J'ajouterai toutefois quelques mots sur les laissez-passer consulaires.
Dernièrement, les préfets n'en demandaient plus. La procédure avait donc peu de chances d'aboutir. J'ai transmis aux préfets des consignes très strictes, leur enjoignant de demander des laissez-passer consulaires et nous avons mis en place, au ministère de l'intérieur, une task force qui doit veiller, lorsque les demandes auprès des consuls n'aboutissent pas, à instaurer un dialogue direct avec le ministre de l'intérieur du pays concerné.
Enfin, le Président de la République lui-même mène une action directe auprès d'un certain nombre de pays. Hier soir, lorsque je vous quittais vers une heure et demie du matin, il m'a appelé pour me dire qu'il venait d'avoir au téléphone plusieurs chefs d'État pour leur parler de cette question. Il a notamment souligné qu'à partir du moment où la France agit pour l'aide au développement, nous devons obtenir ces laissez-passer consulaires. J'espère donc qu'à l'avenir, nous en aurons, mais il nous faut du temps pour l'organiser. Notez donc que nous agissons.