Le financement des partis politiques est une obsession de notre collègue Rabault, qui s'en est déjà pris, hier, aux partis qui présentent des candidats aux casiers judiciaires un peu chargés. On a déploré tout à l'heure les atteintes portées à la pluralité du débat démocratique. On serait bien avancé en adoptant ce type d'amendements, madame Rabault : il arrivera un jour où un parti pourra se plaindra de ne plus recevoir du tout d'argent public, à force de cumuler des pénalités parce qu'il n'a pas présenté assez de femmes, parce qu'il a présenté des candidats dont les casiers judiciaires n'étaient pas vierges, ou des candidats trop populaires et réélus au-delà d'un troisième mandat ! Cessons de brandir la menace de l'argent public comme un bâton ! J'aimerais bien que la gauche se montre aussi sévère à l'égard des délinquants !