Nous parlons de ceux qui ont un coeur – vous savez, monsieur Ciotti, cela existe, et, d'ailleurs, vous aussi en avez un, je le sais – et qui n'acceptent pas, par exemple, qu'à quelques mètres de chez eux, des familles restent dans le froid. Il arrive que ces personnes soient en situation irrégulière et qu'on les aide à effectuer des démarches administratives ou qu'on leur donne des cours de français. Les gens qui leur viennent en aide sont-ils des criminels, doivent-ils être condamnés à de la prison ferme ?