Monsieur Jacob, je suis sûr que même si tout le monde est fatigué, nous pouvons nous écouter.
Les forces de l'ordre, comme les représentants de la justice, doivent pouvoir exercer ces prérogatives, c'est-à-dire se voir reconnaître le droit le plus simple : celui d'exercer leurs activités dans un cadre réglementaire qui soit le bon.
Cet amendement issu de trois horizons, si je puis dire, vise également à protéger ceux qui exercent le simple droit humain de protection et d'accompagnement de ceux qui se trouvent dans la détresse.
C'est bien de cela dont il s'agit : il me semble que c'est important et que ce point d'équilibre devrait nous permettre de nous retrouver.
Je salue le travail qui a été mené par les groupes avec le Gouvernement afin de trouver un terrain d'entente. Cela a permis de faire converger les points de vue. Je salue également les propos tenus par un certain nombre de collègues, qui ont indiqué qu'ils voteraient cet amendement.
En outre, si le premier amendement était adopté, il ferait tomber tous les autres amendements en discussion commune. J'invite donc tous ceux qui ont envie d'évoluer sur le droit de solidarité à voter cet amendement, sans s'arrêter à l'appartenance politique des auteurs.
Depuis des années, beaucoup de choses ont été dites sur le sujet, notamment sur la nécessité d'évoluer : aujourd'hui, nous avons un texte qui répond à ces exigences d'humanité comme à celles de l'État de droit.
J'invite donc chacune et chacun de nos collègues, à travers cet amendement, à exercer son droit de parlementaire.
Vous avez parlé de monde irréel, monsieur Ciotti. Je vous parlerai pour ma part du monde réel des Français, qui chaque jour, sur ces questions comme sur bien d'autres, exercent un droit de solidarité.