Ma question a trait à l'amélioration de l'adéquation entre la formation et l'enseignement supérieur d'une part et, d'autre part, les besoins des entreprises de l'État et des futurs employeurs au sens large. Le constat que nous avons fait lors de la campagne législative, que certains collègues de La France insoumise ont récemment rappelé dans l'hémicycle, est le suivant : nous rencontrons tout à la fois de nombreuses personnes en recherche d'emploi et de nombreuses entreprises en recherche de compétences. J'ai pris note, dans un carnet de campagne, d'une vingtaine de postes qui auraient pu être pourvus dans des entreprises qui en auraient été satisfaites ; à l'échelle de ma circonscription, cela représente deux cents emplois potentiels, et encore n'est-ce qu'un échantillon minimum.
Je citerai deux exemples : il a été proposé de créer une formation courte dans le cadre d'un diplôme de BTS, avec un réel potentiel en amont comme en aval, mais la région y a opposé une fin de non-recevoir ; cette situation me semble choquante. L'éditorial du quotidien Le Monde daté d'aujourd'hui se conclut ainsi : « Trouvons, impérativement, une meilleure articulation entre droit aux études, capacités des étudiants et offre du marché du travail ». J'ai par ailleurs reçu un message de CampusFrance sur la Conférence des grandes écoles : aucune de ses six priorités ne concerne la création de nouvelles formations en adéquation avec l'entreprise au sens large.
Vous parlez de souplesse et d'ouverture ; je parlerai d'agilité. Comment accélérer la création de formations en lien avec les besoins des entreprises ? J'aimerais entendre dire que l'on peut créer de telles formations en moins d'un an – et les supprimer.
Le 11/10/2017 à 19:01, Le Bohec a dit :
Mrou Mme artcallo, non je n ai pas été élu pour la proposition que vous faites et que je ne souhaite pas.Au plaisir de vous voir en circonscription ou à Paris pour un échange plus détaillé. Merci
Le 16/10/2018 à 17:47, Dormont Jérémie a dit :
Monsieur,
Honte à vous d'avoir empêché qu'un débat ait lieu sur le statut des accompagnant.es pour enfants handicapés! Mon fils autiste, Julien Dormont, 16 ans est sans AVS depuis sa rentrée en 2nde professionnelle; pour nous, votre incurie a des effets très concrets: notre fils nous appelle car il ne sait pas dans quel cours aller, son taxi ne le retrouve pas à la sortie du lycée, le lycée nous téléphone pour nous prévenir qu'il n'était pas en cours... alors merci de votre lâcheté et j'espère que mes impôts servent au moins à honorer vos frais de restaurant.
Bonne réception,
Jérémie Dormont, Rennes
Le 30/12/2018 à 20:47, Evelynn R.LERAY (Auteur photographe et retraitée) a dit :
Monsieur, à propos du statut des accompagnants des enfants handicapés dans leur intégration scolaire, vous avez refusé le débat. J'ai sollicité un entretien à votre permanence, en vain. Je réitère ma demande d'un rendez-vous à l'une de vos permanences (le plus tôt possible). Je peux me déplacer à Redon, Messac, Guichen et Maure de Bretagne, selon vos disponibilités. La question sera - entre autres - : il m'avait semblé que les députés étaient élus pour représenter les citoyens et non pour défendre leurs intérêts et faire marcher le pays à leur manière de voir les choses. Avec vous commme député, je m'aperçois que je me suis trompée. J'ai été AVS et je souscris complètement aux propos de Monsieur Jérémie Dormont.
Le 02/08/2017 à 10:05, artcallo a dit :
Ben en confiant l'éducation nationale au MEDEF ou à l'UIMM!
mais n'est-ce pas ce pourquoi vous êtes élus!
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