Je me permets d'intervenir, car M. Dumont a évoqué Ouistreham dans l'exposé sommaire de l'amendement. Je souscris entièrement à l'analyse de Mme la rapporteure : il faut redonner confiance aux migrants, car, s'ils sont là, c'est parce qu'ils ont encore l'espoir de passer de l'autre côté. Le message doit passer aussi par les associations, qui ont un devoir de solidarité envers les migrants : elles doivent leur dire la vérité sur les structures d'accueil et les dispositifs existants, leur rappeler qu'ils seront pris en charge s'ils intègrent les dispositifs que nous avons mis en place en France, qui leur permettront éventuellement de passer de l'autre côté, s'ils en font la demande.