Les États-Unis d'Amérique, eux, savent bien tout ce qu'ils doivent aux talents étrangers, non seulement en matière de sciences et de technologie, mais aussi en termes d'influence et de pouvoir économique et politique. Sans ces cerveaux étrangers, en aucun cas les États-Unis n'auraient pu devenir une puissance nucléaire en 1945 ; en aucun cas ils n'auraient pu marcher sur la Lune en 1969. C'est un immigré hongrois, arrivé aux États-Unis sans parler anglais, qui a été à l'origine du trading haute fréquence, avant de devenir l'un des financiers les plus puissants de la planète. Aujourd'hui, les PDG de Google et de Microsoft sont des immigrés indiens. Rien d'étonnant à ce que la Silicon Valley fasse un tel lobbying en faveur de l'immigration ! Et ne soyons pas naïfs : ce n'est pas par philanthropie, mais bien parce qu'ils y voient leur intérêt économique.