Je reviens sur l'exemple que vous avez cité au début de votre intervention, madame la ministre, au sujet de cette famille de polytechniciens dont le petit dernier ne peut ou ne veut emprunter la même voie que ses aînés. J'ai eu la chance d'aller pour ma part en classe préparatoire et l'un de nos enseignants nous disait : « Écoutez, ce ne sera pas : soit polytechnicien, soit balayeur, car sinon il y aura trop de balayeurs. » Quels moyens déployer, selon vous, pour détecter les talents chez des jeunes qui n'ont pas forcément l'idée ou la possibilité de pousser très loin leurs études ? Est-il moins compliqué d'expliquer à un polytechnicien potentiel qu'il ne sera « que » centralien ? Bref, l'orientation correcte d'un jeune talent est-elle du seul ressort des enseignants ou bien avez-vous en tête un plus large éventail de possibilités ?