La réponse ne se trouve certainement pas du côté du ministère, madame la députée. Les politiques de recrutement sont menées par les présidents d'université, en fonction, certes, des budgets à leur disposition – j'en suis bien consciente –, mais aussi des priorités qu'ils souhaitent. Je ne me prononcerai donc pas sur les choix faits par l'université de Toulon.
Le taux d'encadrement est cependant un vrai sujet. Les universités accueillent de plus en plus d'étudiants, et le taux d'échec en première année reste considérable. Il faut donc réexaminer la question de l'accès à l'université et toute l'organisation du premier cycle. Nous devons aussi cerner les besoins des établissements et nous demander comment ils mettront la réforme en oeuvre.
Je ne me permettrai pas de m'exprimer à la place du président de l'université de Toulon, mais il est possible d'organiser de différentes façons l'offre de formation, par exemple pour éviter le gel d'emplois. Et le développement des ressources propres, celui de la formation continue, la mise en place des formations en apprentissage sont d'autres leviers d'action désormais à la disposition des présidents et conseils d'administration des universités.