On n'a jamais rien vu pour le moment sur ces sites, qui aurait concerné des centrales ou d'autres équipements nucléaires. Évidemment, nous travaillons au niveau international avec l'ensemble des hébergeurs pour faire en sorte qu'ils repèrent et fassent disparaître le plus rapidement possible les messages à caractère terroriste ou incitant au terrorisme. Nous avons abordé le sujet lors d'une réunion du G7 sécurité en Italie avec l'ensemble des acteurs de l'internet. Nous avons abouti à une résolution commune, pour faire retirer ces contenus en moins de vingt-quatre heures, ce qui est déjà bien. Mais nous essayons de réduire ce délai à quelques heures.
Vous savez qu'un pays comme l'Allemagne a voté une loi sur le sujet. Aujourd'hui, la Commission européenne – notamment le commissaire à la sécurité, M. King – y réfléchit. Le délai de retrait des contenus est assez variable selon les opérateurs. Ces derniers sont tous en train d'y travailler en mettant au point notamment des algorithmes capables de repérer assez rapidement les contenus à caractère terroriste. C'est plutôt avec les petites plateformes que nous rencontrons aujourd'hui des difficultés. Mais nous travaillons aussi avec elles. Nous ne restons pas immobiles.