Ma question porte sur les CSDV, les conteneurs vitrifiés. Vous savez qu'aujourd'hui, ils garantissent une gestion sûre des éléments des combustibles usés après retraitement. Vous savez aussi que notre cadence de retraitement est inférieure à notre production, ce qui entraîne une accumulation dans les piscines. Sans revenir sur le risque représenté par les avions et l'exemple du vol de la Germanwings, mais sachant qu'il n'y a pas de règles uniques pour les enquêtes, y a-t-il un protocole de sécurité en cas d'intrusion externe ?
Ma deuxième question porte sur les agents de sécurité. J'ai travaillé trois ans dans l'usine de La Hague ; sur 5 000 personnes, il y avait 3 000 internes et 2 000 sous-traitants. Un seul agent de sécurité mène les enquêtes individuelles, qui durent en moyenne deux à trois semaines. A-t-on mis en place une collaboration pour former cette personne à ces enquêtes individuelles ?
Ma troisième question porte sur la discrétion des transports. À Cherbourg, lorsque l'on voit des unités de gendarmes arriver, on sait qu'un transport aura lieu le lendemain. Je comprends que le risque zéro n'existe pas et j'ai même assisté à des transports – quand vous êtes à La Hague, il n'y a qu'une seule route pour rejoindre la RN13 – et j'ai vu toutes les mesures de sécurité mises en place. Si le risque zéro n'existe pas, ne pourrait-on travailler sur la discrétion de ces transports ? Je sais qu'en interne, à La Hague, ce jour de transport est toujours gardé secret ; j'ai travaillé avec LMD, qui gère ce transport, et il est très difficile d'avoir l'information. Mais les Cherbourgeois en rigolent : on sait dès la veille qu'un transport aura lieu le lendemain.