Il est dommage que nous n'ayons pas plus d'explications. Le Gouvernement et la majorité, ayant essayé d'introduire à chaque fois ce cavalier, sont peut-être embarrassés.
Sur les questions de santé, comme sur celles de justice, précédemment, on se satisfait pour les demandeurs et demandeuses d'asile, et les migrants, d'un abaissement des exigences en matière de qualité, y compris sur des problématiques que l'on sait essentielles. La santé physique et mentale des personnes migrantes est en effet fondamentale pour pouvoir juger de leur parcours.
Le Gouvernement, usant d'une manière complètement inefficace et contre-productive, prend le prétexte de l'austérité budgétaire pour refuser d'accorder les moyens d'augmenter la démographie médicale et de recruter plus d'agents et de personnel. Il revoit ainsi à la baisse les exigences en matière de santé publique.
Cette disposition est à l'image de ce texte, pour l'ensemble des services publics. Cela nous semble particulièrement lamentable !