En vertu de l'article L. 741-11 du CESEDA, l'accès au marché du travail ne peut être autorisé au demandeur d'asile qu'à l'expiration d'un délai de neuf mois après l'introduction de la demande.
Chers collègues, calculez combien vous a coûté votre repas de midi et combien vous coûte votre logement : pourrions-nous vivre avec 6,80 euros par jour – 10,20 euros pour un couple – pour nous vêtir, nous nourrir ? Pourrions-nous nous loger avec 5,40 euros par jour ? Eh bien tels sont les montants qui sont alloués par l'État français aux demandeurs d'asile qui, pour une grande partie d'entre eux, ont fui les conflits et la misère. Heureusement que la générosité publique et le dévouement humain et financier des associations existent !
Dernière illustration de cette hypocrisie d'État, le 23 décembre 2016, le Conseil d'État a annulé un décret du Gouvernement qui fixait à 4,20 euros par jour l'indemnité pour les demandeurs d'asile que l'État n'avait pu loger au motif que ce montant était trop bas. Le 29 mars 2017, celui-ci a généreusement été relevé de 1,20 euro !