En commission, nous avons ajouté au titre du texte les mots « intégration réussie ». Voilà où nous trouvons notre point d'équilibre : travailler à préserver l'asile, être plus efficaces dans les reconduites des étrangers sans droit ni titre et, évidemment, oeuvrer à une intégration réussie.
Or, comment réfléchir à l'intégration sans penser au travail, alors que tous ceux qui ont eu affaire à des demandeurs d'asile et à des réfugiés, tous ceux qui ont oeuvré avec les associations savent combien ils demandent à travailler et, ainsi, à prendre part au récit national, en donnant ce qu'ils peuvent donner de leur force de travail ?
Il fallait donc une rédaction raisonnable – pour reprendre le mot de M. Mélenchon – , qui évite que la demande d'asile soit dévoyée en point d'accès au travail. Voilà pourquoi le délai choisi correspond au délai d'instruction de la demande tel que nous l'avons par ailleurs réduit.
Pour ces raisons, avis favorable aux amendements no 884 et 1053 et défavorable aux autres amendements.