Nous avons confiance dans le fait que nous pourrons décider, grâce à cette loi, qui a le droit d'asile et qui ne l'a pas, en l'espace de six mois. Évidemment, ce chiffre est une moyenne, puisque certains verront leur situation examinée plus rapidement que d'autres. C'est donc un contrat de confiance que nous passons avec la majorité. Nous pensons, au Gouvernement, que nous arriverons à atteindre nos objectifs. Pour les personnes qui dépasseraient le délai, un droit s'ouvrirait, lequel prendrait bien sûr fin à partir du moment où la personne serait déboutée. Nous ne voulons pas que l'incertitude se prolonge.
Quant aux régularisations, en 2017, elles ont été moins nombreuses qu'en 2016. Contrairement à ce que vous avez dit, il n'y a pas de fuite en avant, mais, au contraire, une volonté de contrôler ce qui se passe et d'accorder moins de régularisations, à partir du moment où nous réduirons les délais pour dire qui a droit à l'asile et qui n'y a pas droit et sera renvoyé.