J'ai du mal à comprendre votre demande, mes chers collègues. Cela signifierait que dès que quelqu'un déposerait une demande d'asile, il aurait accès à une formation professionnelle payée par l'État. Cela pose un problème, à moins de considérer que, grâce à ce texte, on accordera l'asile à toutes celles et tous ceux qui en feront la demande ! Mais je ne crois pas que ce soit exactement l'esprit du texte de M. le ministre. Vous avez rappelé le texte de la directive, sur laquelle vous voulez aligner le CESEDA, mais il dispose que les États membres « peuvent » donner l'accès à la formation professionnelle, et non pas « doivent ». Il semble logique d'avoir accès à la formation dès lors que l'on a accès au travail, mais pas aussitôt que l'on fait la demande d'asile. Cela serait étonnant.