Monsieur le président Ferrand, je comprends votre lassitude, mais vous pouvez supporter le débat, ou alors allez-vous-en !
Mes chers collègues, ma position est la suivante. Vous êtes pour l'immigration zéro, nous sommes pour l'émigration zéro. Autrement dit, nous souhaitons que les gens n'aient plus besoin de partir de chez eux parce que, s'ils le font, c'est sous le fouet de la misère et de la guerre. Tous ceux dont nous parlons à cet instant, avec vos quotas par métier, sont des gens qui ont été formés et éduqués sur leurs propres biens, ceux de leur pays, qui les a faits plombier, maçon, ingénieur. C'est une manière de piller ces pays que d'utiliser leur matière grise. Notre position, c'est donc émigration zéro, et une fois passée cette barre, pour le reste, c'est fraternité totale.