Bien que nous nous apprêtions à voter contre l'amendement de M. Larrivé, nous ne pouvons malheureusement qu'approuver la fin de l'argumentation de M. Dumont. C'est bien vous, madame la rapporteuse, qui avez introduit la question du droit du sol dans le débat et remettez en cause certaines choses par la confusion dont procède le projet de loi.
Il ne s'agit pas, au terme d'un débat au cours duquel nous avons entendu beaucoup de propos assez terribles qui ne font pas honneur à notre assemblée ni à notre pays, d'instrumentaliser une question. Il s'agit pour nous, et nous y tenons, d'affirmer certains principes et certaines idées, comme nous le faisons depuis le début de l'examen du texte, mais aussi de répondre à certaines situations très concrètes.
En effet, si vous affirmez que le droit du sol, en pratique, n'est pas remis en cause, c'est que vous niez la réalité et les difficultés que connaissent des dizaines et des dizaines de nos compatriotes nés en France, auxquels on dénie non pas l'honneur mais le droit fondamental d'avoir accès à cette nationalité.