La départementalisation n'était ni faite ni à faire. Nous l'avions dit à l'époque : les orateurs de notre groupe l'avaient affirmé à la tribune de l'Assemblée, et nous avions annoncé la dynamique dans laquelle on est entré ensuite. Heureusement, l'ONU considère toujours Mayotte comme une île des Comores.
Je ne suis donc pas certain que l'on puisse remédier à la situation de Mayotte ce soir et par un amendement. Cela devra se faire au plus haut niveau international, avec l'ONU, avec les Comores et avec la France, de manière à permettre aux uns et aux autres de vivre heureux sur ce territoire – qui, pour l'instant, est un territoire comorien. Tous ceux qui naissent à Mayotte, du point de vue des Nations unies, naissent aux Comores.