Il vise à rétablir la carte de séjour de dix ans comme titre de séjour de référence pour les étrangers et les étrangères, en s'inspirant des grandes lois progressistes que notre pays a adoptées par le passé, comme celle du 17 juillet 1984 qui a depuis été balayée du fait de la lente infusion des idées de l'extrême droite dans le débat public, dans un but électoraliste et démagogique.
On a voulu tromper le peuple en désignant les étrangers et les étrangères comme source de ses problèmes, alors que, on le sait, le problème, ce n'est pas l'immigré mais le banquier et c'est l'oligarchie qui appauvrit, précarise, démantèle les services publics et cherche à rendre la souffrance invisible.