Oui, monsieur le président.
Cet amendement a pour but de mieux cerner la personnalité des demandeurs et de s'assurer auprès des autorités compétentes qu'ils ne sont pas répertoriés dans l'un des quatre fichiers nationaux, qu'ils n'ont pas fait l'objet d'une condamnation ou d'une inscription au casier judiciaire et qu'il n'y a pas de procédure en cours à leur encontre sur le territoire français.
Dans le contexte actuel de guerre contre le terrorisme, il paraît normal que la France se protège. Refuser la venue sur le territoire français d'une personne potentiellement dangereuse devrait aller de soi. C'est d'ailleurs ce que les Français attendent de nous.