On le sait très bien, mon cher collègue : vous pourrez toujours le nier, mais c'est la réalité. Les logements sociaux sont attribués en priorité aux étrangers ; les Français, eux, n'ont qu'à rester inscrits sur des listes d'attente, parfois pendant dix ans. Je viens donc défendre devant vous une idée claire : les Français doivent être mieux traités chez eux, dans leur pays, que les étrangers qui y sont établis. Ce doit être le cas, bien sûr, si ces derniers ont été autorisés à venir chez nous, mais aussi, a fortiori, s'ils sont venus sans notre autorisation.