Selon un rapport de la Cour des comptes d'octobre 2015, que nous avons déjà mentionné à plusieurs reprises, plus de 96 % des personnes déboutées du droit d'asile sont restées en France. À l'époque, Bernard Cazeneuve, ministre de l'intérieur, avait nié le chiffre, et on peut le comprendre, tant il en dit long sur l'absence de volonté politique de traiter ce problème.
En 2017, vous avez, monsieur le ministre d'État, affirmé que 27 373 personnes avaient quitté notre pays. Il restait donc 45 000 déboutés en France. Or en 2018, le projet de loi de finances prévoyait seulement 14 500 éloignements forcés. Cherchez l'erreur !
Alors, comment faire pour être plus efficace et plus rapide ?