Ces amendements visent à retarder l'application du regroupement familial à Mayotte, où il est récent. J'ai décrit tout à l'heure la situation à Mayotte. Sans même le regroupement familial, dans cinq ans, la population étrangère représentera 75 % de la population de l'île, et 85 % de celle des écoles. Alors avec le regroupement familial, sachant que 600 personnes chaque jour demandent leur régularisation, dans cinq ans, plus de 90 % de la population de Mayotte sera d'origine étrangère ! On aura chassé définitivement les Mahorais de chez eux !
Nous ne pouvons pas ne pas retarder l'application de cette mesure. Nous proposons une dizaine d'années, le temps pour le Gouvernement de maîtriser les frontières.