Ce texte affaiblira aussi considérablement les droits et garanties des étrangers. À force d'affaiblir les droits des uns, il finira par affaiblir ceux des autres.
C'est une loi que beaucoup au Conseil d'État jugent inutile, énième loi non évaluée sur les droits des étrangers, une loi inefficace dont nous savons qu'elle complexifiera encore les parcours. Surtout, c'est une loi communicationnelle, qui vient flatter celles et ceux qui ont la peur pour curseur de leurs choix politiques.
C'est une loi qui fera encore un peu plus des étrangers les boucs émissaires d'une colère pourtant légitime contre les politiques d'austérité, une loi qui, à l'image de la circulaire Collomb, organise la concurrence des misères faute de les régler.
Ces sept jours de séance ont laissé une tribune extrêmement importante à la haine et aux idées xénophobes.