Quand on ne le comprend pas, on ne peut que trébucher d'une aberration à l'autre. On peut, par exemple, accepter de continuer d'avoir des travailleurs détachés dotés d'un statut qui favorise le fait qu'on les paie moins que les autres, au moment même où l'on prend des mesures pour empêcher les gens d'entrer. On peut décider de régulariser la situation de ceux qui travaillent pour Emmaüs – tant mieux pour eux – mais refuser la régularisation des travailleurs – je dis bien des travailleurs – qui ont un contrat de travail, paient des impôts et mériteraient largement que soit tournée la page de leur clandestinité, pour organiser leur vie.