C'est un mélange de diverses provenances. Moi-même j'ai travaillé vingt-huit ans au sein du Parlement, où j'ai été directeur général de la recherche pour la Bibliothèque du Parlement. Certains sont des avocats fiscalistes qui viennent du secteur privé. Les deux tiers des analystes actuels, directeurs inclus, ont eu des carrières passées en milieu universitaire ou dans la haute fonction publique, notamment dans des agences comme le Conseil privé, le ministère des finances ou le Conseil du Trésor. Il y a très peu de va-et-vient, à l'exception de personnes venues du ministère des finances pour quelque temps et qui ont décidé d'y retourner.
Leur profil varie. Actuellement, 80 % des analystes travaillent dans le Bureau depuis plus de cinq ans. Il y a donc une stabilité interne importante de nos employés. Mais je n'ai aucun problème à accepter des détachements ; par exemple, un analyste est à Paris depuis deux ans, à l'OCDE, afin de développer un autre type d'analyse et d'expertise en milieu international. Toutefois, pour l'essentiel, les employés actuels viennent du secteur public.