Même si je partage, monsieur le député, le fond de vos propos, il me semble qu'il nous faut encore progresser à la fois dans la connaissance scientifique des phénomènes d'amnésie traumatique et dans leur vulgarisation pour que le grand public, mais également les professionnels du droit, en aient une meilleure connaissance.
L'adoption de votre amendement reviendrait, monsieur le député, à inscrire dans le code pénal une forme de prescription indéterminée, qui serait extrêmement floue : le Gouvernement y est donc défavorable.