C'est précisément sans cet article 2 que la correctionnalisation du viol continuera. C'est précisément sans cet article 2 que les affaires qui nous ont tous choqués, qui ont conduit à des acquittements scandaleux, continueront.
Il ne serait pas question de postures. J'entends bien que nous allons tous répéter la même chose mais, quand on vous lit l'article, quand on vous explique ce que sont les éléments constitutifs du viol et ce qui fait aujourd'hui défaut, on a l'impression de participer à un dialogue de sourd et que, vraiment, c'est de posture qu'il s'agit.