Je continue parce que c'est important. Je vous ai écoutés attentivement et l'envie ne m'a pas manqué de vous couper la parole, je puis vous l'assurer. Ce temps de parole est important pour moi car je tiens à vous donner mon point de vue et à témoigner de la conviction que je me suis forgée, notamment pendant les auditions, sur un sujet que je connais particulièrement bien.
Le constat, nous le partageons tous : aujourd'hui, nous ne réprimons pas assez. Les affaires de Pontoise et de Melun sont révélatrices et ont montré qu'il existe des failles dans notre justice et notre système légal. Or le projet du Gouvernement, défendu par Marlène Schiappa avec courage – parce qu'il en a fallu pour affronter les nombreuses critiques – comble ces lacunes de façon claire et précise.
Nous partageons ce constat, mais nous partageons aussi une volonté, celle d'aller plus loin. Nous voulons tous, ici, mieux réprimer les auteurs d'infractions sexuelles, mieux réprimer les délinquants et mieux protéger nos enfants. Je veux bien accepter que nous ayons des débats à l'intérieur de cet hémicycle, parce que c'est le lieu pour le faire, sur la faisabilité de nos propositions et sur les moyens d'atteindre ces objectifs.