Au titre de la loi du 17 juin 1998, l'audition des mineurs victimes d'infractions sexuelles doit faire l'objet d'un enregistrement audiovisuel, ce qui évite à la victime de répéter le récit pénible, éprouvant, de la scène de l'agression sexuelle. L'enregistrement la dispense aussi de témoigner devant le tribunal, ce qui serait tout aussi pénible et éprouvant.
L'amendement tend à étendre ce dispositif aux victimes majeures. Pour elles aussi, répéter le récit d'un viol constitue une épreuve. Nous devons en tenir compte et leur offrir la possibilité d'enregistrer leur déposition.