J'irai dans le même sens que Mme Autain : il reste du travail. On constate chez notre jeunesse un développement, une propagation d'opinions et d'actes inquiétants concernant les relations entre les filles et les garçons, en dépit du progrès de l'éducation sexuelle.
Une remarque : l'amendement mentionne l'éducation « à la sexualité ». Je crois qu'il est préférable de parler d'éducation « à la vie affective et sexuelle ». On a tendance à considérer la sexualité sous un aspect technique, sans prendre en compte l'affectivité. Mais on ne peut pas résumer les relations entre les femmes et les hommes à la sexualité strictement entendue : il faut prendre en compte la dimension affective, qui n'est pas assez présente dans les cours d'information et d'éducation à la sexualité tels qu'ils sont dispensés dans les établissements scolaires.