Un projet de loi a un équilibre, une dynamique, une logique, que l'on ne peut pas ignorer. Or cet article tranche avec les trois premiers, puisqu'il traite de ce qui est appelé le harcèlement dit de rue et de l'introduction d'un délit d'outrage sexiste.
Durant ces débats, j'ai beaucoup entendu qu'il ne fallait surtout pas surfer sur l'actualité, parfois très mauvaise conseillère. Ce faisant, on serait dans le domaine de la subjectivité, donc de l'arbitraire.
Avec cet article, on nage pourtant en pleine émotion, donc en pleine partialité. Pas plus qu'une autre, je ne supporte des mots, des regards, des gestes, qui sont autant d'insultes ou d'agressions. Mais, je vous l'avoue, madame la secrétaire d'État, chers collègues de la majorité, j'ai le plus grand mal à imaginer en quoi pourrait consister un stage de lutte contre le sexisme.