J'ai bien dit que nous devions lutter de toutes nos forces contre le harcèlement de rue. Nous pourrons donc rentrer en circonscription la tête haute après avoir voté mon amendement de suppression.
Une telle interdiction n'a rien à faire dans la loi, puisqu'elle relève du pouvoir réglementaire. Il est, à notre sens, si urgent d'agir que nous vous demandons, après avoir pris le temps nécessaire à la réflexion et au travail, d'agir rapidement, par le biais d'un décret, qui sera applicable quasi immédiatement, plutôt que d'attendre la fin de la navette parlementaire. Mais, au regard de l'inanité du projet de loi, nous avons bien compris que ce dispositif n'est que du pur affichage et que si vous le supprimez, il ne restera véritablement pas grand-chose dans votre texte.