J'ai de nombreux exemples où, lorsque l'on prend le soin d'associer les salariés aux décisions qui les concernent, ils ont des propositions intelligentes à formuler. Dans ma circonscription, sans les conseils d'administration de Renault, Alpine n'aurait pas renoué avec le futur, sans l'intelligence des verriers en vallée de la Bresle, nous n'aurions pas conjugué le fleuron industriel verrier au futur. Et je pourrais multiplier les exemples à l'envi.
C'est la raison pour laquelle notre groupe plaide depuis longtemps pour renforcer la place des salariés et de leurs représentants dans les conseils d'administration. Cela permettrait de multiplier les exemples que je viens de citer et d'éviter des dérives comme celles que nous avons connues chez Danone, qui entachent la loi dont nous discutons et érodent encore un peu plus la confiance entre les citoyens et la puissance publique. En effet, lorsque les salariés sont associés, ils n'ont qu'une seule préoccupation : défendre l'emploi et l'intérêt des salariés qu'ils représentent. Tel est le sens de cet amendement.