Selon l'éminent historien Nicolas Roussellier, spécialiste des assemblées, « la première tradition républicaine reposait sur l'idéal de la nation en forme d'assemblée ». Pour vivre, cette tradition nécessitait hier et nécessite encore aujourd'hui, outre le rassemblement d'une majorité de voix, l'intégration du plus grand nombre de points de vue possible.
Le fait d'amender un texte ne sous-entend pas une faiblesse de l'exécutif.