Ce devait être un moment solennel et important que celui-ci : l'Assemblée nationale française se prononçant, après l'ouverture d'une ère nouvelle en la matière, sur une question aussi brûlante que la violence ordinaire, méconnue des hommes mais bien connue des femmes.
Nous pensions, nous voulions entrer dans cette discussion en considérant qu'en aucun cas nous ne pourrions voter contre un texte portant sur un tel sujet, quelle que soit la forme du Gouvernement, parce que, si modeste que soit le progrès qu'il contiendrait, nous voudrions l'appuyer. C'est dans cet état d'esprit que nous sommes entrés dans le débat.