On ne peut que partager ce constat. Nous avons demandé quel rapport les deux pays entretenaient et quel était le rôle d'Aung San Suu Kyi dans cette situation. Pouvons-nous continuer à faire une différence entre le gouvernement civil birman et l'armée ? On se pose la question de la fiabilité d'Aung San Suu Kyi, et on se demande si elle ne sert pas de paravent. Tout le monde nous dit qu'elle s'active pour faire en sorte que le conflit s'apaise, mais nous n'avons pas vraiment ce sentiment. Son silence est pesant.
Néanmoins, nous avions prévu de demander à la présidente de la commission des Affaires étrangères s'il ne faudrait pas se déplacer en Birmanie afin d'être éclairés sur ce point.