Je vais appuyer le discours de M. Jumel, ce qui me permettra en outre de répondre au président de ma commission. Nous parlons de confiance et de moralisation de l'action publique. Mais, pendant trois jours, nous avons entendu parler de l'IRFM ou de je ne sais quelle indemnité. Je suis d'accord avec les mesures proposées et je les ai portées pendant ma campagne. Je m'étais engagé envers mes électeurs à voter le projet de loi de moralisation de la vie publique.
À présent, je constate son aspect étriqué. Je vous entends dire qu'aucune mesure ne peut y trouver sa place. Mais qu'est-ce qui entachera le plus la confiance dans la vie publique ? Sont-ce des histoires d'indemnités ou de notes de restaurant ? Ou le « Pénicaud Gate » qui est en train de se dessiner ?
La ministre du travail a touché des ronds en faisant un plan de licenciement. En soi, cela suffit déjà à scandaliser les gens.