Je rappelle que la VEFA s'est généralisée lorsqu'au cours de la crise de 2008 le Gouvernement a fait appel au mouvement HLM afin d'aider les promoteurs à résorber leurs stocks. Depuis, c'est une « règle sans règle » : dans ma circonscription, pour un même immeuble, les VEFA se négocient entre 2 700 euros et 3 800 euros au mètre carré.
C'est un détournement de la procédure, un gâchis d'argent public, et, sauf à tuer la VEFA, on ne peut la laisser sans encadrement : à force d'abus les instances européennes nous rappelleront à l'ordre, car la VEFA est une tolérance. Je rappelle qu'elle se fait sans appel d'offres, mais de gré à gré.