Comme vous pouvez l'imaginer, nous avons longuement débattu de ce point en commission des affaires culturelles. Et comme M. Peu, je suis un fervent défenseur de l'avis conforme de l'ABF. Toutefois, il faut prendre en considération les enjeux mis en avant par M. le secrétaire d'État, et surtout, se dire que cela ne concerne que des cas extrêmement particuliers.
Cela me donne l'occasion de corriger l'image véhiculée par certaines associations ultras, à la pointe de la défense du patrimoine. Celles-ci ont laissé penser en effet qu'on pourrait voir des antennes téléphoniques sur toutes les églises de France ! Il ne s'agit évidemment pas de cela : les antennes ne seraient pas posées sur les bâtiments eux-mêmes, mais sur ceux se trouvant aux abords, et dans des situations très particulières – soit, en fin de compte, une trentaine ou une quarantaine de situations de blocage avéré.
S'agissant de l'insalubrité, j'ai observé que le sujet était particulièrement prégnant dans les territoires d'outre-mer, où les centres anciens connaissent ces situations, et des blocages du fait d'une protection du patrimoine, peut-être moins assurée que sur l'Hexagone, mais posant néanmoins des problèmes.
Globalement, je suis d'accord avec M. le secrétaire d'État : on peut déroger à la règle actuelle dans ces deux cas sans prendre de risques trop importants.