C'est vrai aussi ! De la même manière, il faut réfléchir aux moyens de ne pas avoir que 2,8 % d'employés et 0,2 % d'ouvriers dans cette assemblée, alors qu'ils représentent 50 % du corps social. On est censé être la représentation nationale, mais on se trouve dans une situation « d'irreprésentation » nationale, ce qui participe de la crise de la représentation. La future loi travail va ainsi s'appliquer à des gens très peu présents dans l'hémicycle.
Qu'il n'y ait pas une seule auxiliaire de vie sociale dans cet hémicycle et qu'il puisse, peut-être, ne pas y avoir une seule heure consacrée à leur travail pendant les cinq ans de mandature, cela pose un problème de représentativité !
Les employés représentent 22 % de la population active française, et je propose de contraindre les partis à présenter 11 % de candidats employés – vous voyez que je ne suis pas maximaliste. Ils auront sans doute des circonscriptions difficiles, car ils sont mal placés dans les partis, et ils seront donc encore moins à être élus. Si vous refusez cet amendement, vous devez faire un geste volontariste pour permettre aux catégories populaires d'accéder à cet hémicycle et à tous les lieux de débat politique.
Le 03/08/2017 à 13:26, Chfab a dit :
Cette partie du discours est coupée par le député Jacques Bridey (dont l'intervention est indéchiffrable pour ma part) puis par Alexandra Louis : "c'est faux ! Mais c'est faux !"
Le 31/07/2017 à 21:07, Laïc1 a dit :
" il faut réfléchir aux moyens de ne pas avoir que 2,8 % d'employés et 0,2 % d'ouvriers dans cette assemblée"
Il serait plus que temps d'y réfléchir en effet, on nous présente une Assemblée de classe, qui s'inscrit dans la lutte des classes, où la classe dominante et possédante s'impose quantitativement sur les autres, dans le but de les dominer, de les manipuler, de les asservir, et qui est bien donc incapable de penser objectivement, moralement, la société, d'où la défiance légitime de la population envers elle.
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