Pour terminer, voici mon message : si j'en juge par les 2 656 amendements qui nous restent à examiner dans les cinquante heures qui viennent, il reste beaucoup de travail. Si mes calculs sont bons, il nous faudra tenir un rythme très soutenu d'un amendement par minute. Mais vous serez toutes et tous, je n'en doute pas, très efficaces.
Nous allons donc parler du fond. Je m'arrête un instant sur la forme. Les débats en commission se sont déroulés dans une atmosphère bienveillante, avec l'objectif d'aller en marche avant. J'espère qu'il en ira ainsi dans cet hémicycle, en évitant les débats stériles « en marche arrière » – pour reprendre une expression chère à M. Chassaigne.
Le processus ne fera que commencer. Si nous adoptons ce projet de loi – ce que je souhaite – alors il faudra inventer une agriculture nouvelle, en responsabilisant l'ensemble des acteurs. Ce seront eux qui feront l'essentiel du travail. Pour que chacun ait sa part du gâteau, il faut un investissement de tous à long terme : comme on l'a très souvent dit en commission des affaires économiques, « c'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses ».