Les agriculteurs attendent des réponses et des actes du Gouvernement face à cette situation, mais votre projet de loi, issu des États généraux de l'alimentation, n'est pas à la hauteur, même si vous avez beaucoup communiqué à son sujet. L'annonce d'une baisse des subventions de la PAC, alors que c'est l'argent de la France, est profondément scandaleuse. Il faut mettre fin à cette soumission à l'Union européenne. La France doit pouvoir fixer les critères des subventions, afin de soutenir le modèle français des exploitations familiales. L'origine des problèmes des agriculteurs est en grande partie liée au trop faible prix de vente perçu par les agriculteurs. À cet égard, l'article 1er ne va pas assez loin. Il faut fixer un prix de vente plus juste concernant les produits issus de notre agriculture. C'est le sens des amendements que nous avons déposés, afin de permettre à nos agriculteurs de vivre de leur métier.
Monsieur le ministre, la France est un grand pays rural. Comme des millions de Français, nous n'avons pas envie de voir disparaître notre agriculture. Il est urgent de réagir avant qu'il ne soit trop tard.