L'article 1er constitue véritablement le coeur de ce projet de loi, car c'est une façon de donner au producteur la main sur la définition des prix. Il s'agit aussi de définir des indicateurs qui donneront le coût réel du prix de revient.
Les dispositions de l'article 1er sont confortées par l'article 5, lequel donne davantage de pouvoir aux interprofessions, qui établiront ces critères et paramètres. J'en suis un peu le témoin, ayant été président d'une interprofession viticole et directeur commercial d'une société de négoce.
Le système fonctionnait déjà de cette manière : nous travaillions avec une forme de contrat, qui avait été établi par l'interprofession voire par le Comité national des interprofessions des vins à appellation d'origine et à indication géographique.
Nous savons donc que ce système fonctionne. Le généraliser à toute l'agriculture française est une bonne façon de protéger le producteur et d'établir ces fameux critères et bases de prix qui aideront à commercialiser des produits agricoles français. Voilà mon témoignage.