Un investissement considérable. Il faut acheter le matériel et ensuite disposer des hommes qui l'utiliseront. Aujourd'hui, 400 personnes sont nécessaires à un instant T pour tenir l'alerte de défense aérienne – les avions et le dispositif que je viens d'évoquer – soit en permanence un total de 2 000 personnes. Si nous devions ajouter des missiles sol-air pour protéger 19 sites nucléaires, les chiffres seraient bien plus élevés. D'ailleurs, il s'agit d'effectifs dont nous ne disposons pas. Chaque poste tenu en permanence dans la chaîne d'alerte nécessite cinq personnes. Et les postes sont nombreux qui concernent les radars, la surveillance, les avions, la mécanique.