J'interviens en soutien de l'amendement présenté par François Ruffin. Même si 2017 a été une année de rebond pour les prix agricoles, comparativement à la catastrophe de 2016, même si, dans le secteur de l'élevage, le prix de la viande a augmenté de 6 % sur l'année, face à l'ouverture des marchés agricoles, face aux traités internationaux, dont nous n'avons pas suffisamment parlé – je répète, dans le prolongement du rappel au règlement du président Chassaigne, que réunir une conférence sur la PAC au moment où nous débattons de la loi agricole, n'est pas simplement un problème d'organisation mais pose une question de fond sur le rôle du Parlement – , face à l'instabilité et à la volatilité des prix, l'idée d'un prix plancher ne me semble pas farfelue : il s'agit au contraire d'une garantie préservant les agriculteurs. Je veux donc soutenir cette proposition.