Toutefois mes souvenirs de l'organisation de la profession sont peut-être plus récents que les siens. Une AOP est par nature une mutualisation. Ce qui nous est proposé, avec l'excellent sous-amendement de Thierry Benoit et de ses collègues, c'est de tenir compte des prix à la sortie de la ferme et à l'arrivée à l'usine. Cela signifie raisonner selon des réalités très proches, sur de grands bassins correspondent à une mutualisation des coûts réels. Il ne s'agit pas de mettre en concurrence celui qui est le plus gros, le plus proche, le mieux équipé et le moins scrupuleux, mais de tenir compte collectivement des réalités, de la logistique. Comme l'a très bien dit Richard Ramos, cela n'ôte rien à la loi et cela l'alourdit à peine ; cela fournit un indicateur supplémentaire pour aller vers plus de justice.