Je ne comprends pas, monsieur Le Fur, que le grand spécialiste que vous êtes s'oppose à une construction des prix agricoles qui soit différente de celle qui existe. Aujourd'hui, la grande distribution impose ses prix. Le texte, me semble-t-il – mais peut-être vous ai-je mal compris – repose sur l'idée qu'une entreprise n'est jamais aussi bien défendue que par elle-même.
Nos agriculteurs, dans le cadre de leurs organisations, pourront ainsi élaborer des indicateurs de prix. Personne n'est mieux placé qu'eux pour le faire, et surtout pas l'État, qui n'est pas dans la cour de ferme et regarde les choses d'en haut.