S'agissant de la filière bovine, les importations du Canada n'atteignent même pas 1 % du quota autorisé. La filière canadienne n'est pas aujourd'hui adaptée à une exportation vers la France, d'une part, parce qu'elle utilise des hormones, et, d'autre part, parce qu'il est beaucoup plus rentable pour elle d'exporter vers les États-Unis.
En ce qui concerne enfin la filière porcine, avec laquelle les rencontres ont été nombreuses au moment du salon de l'agriculture, si elle ne se concentre que sur l'exportation, notamment vers la Chine, alors, le jour où ce pays cessera, pour une raison ou pour une autre, d'importer de la viande européenne, elle s'effondrera. La filière porcine doit aussi se diversifier, et ne pas tout miser sur l'exportation massive. Sinon, à terme, elle est condamnée.